mercredi 15 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Une identité numérique mal soignée nuit à l'emploi

                                                                                                   
                                                                           Source: Youtube
 
L’identité numérique, définie comme l’image que l'on véhicule de soi sur le net, n'est plus l'apanage des personnalités et des vedettes, elle concerne aujourd'hui tous les internautes. 

Pour en avoir un aperçu, il suffit de « googler » les nom et prénom d’une personne pour connaître ses activités sur le net. Une vérification simple et rapide à laquelle les employeurs ont recours tant pour vérifier la bonne foi de leurs salariés absents que pour embaucher une nouvelle recrue. 

Les sites de socialisation, en rendant plus floue la frontière entre sphère privée et publique, constituent une menace notamment dans le monde du travail. La raison d'être des réseaux sociaux repose sur l'incitation à une forme de nudisme virtuel qui peut avoir des conséquences  néfastes. Certains l'ont appris à leurs dépens.

Un jeune britannique, Kevin Colvin a été la première victime sociale de Facebook. Il s’était absenté de son travail prétextant une urgence familiale pour, en réalité assister à une fête d’Halloween. Des photos ont été prises et ont ensuite été publiées sur son profil avant d’être visionnées par son employeur qui l’a sanctionné en le licenciant. 

Pour éviter que tout ce que vous dites ne soit retenu contre vous, virer à la paranoïa n’est pas la solution. Concernant Facebook, il est par exemple possible de configurer son profil par la création d’une liste professionnelle dont on peut réduire la visibilité à un cercle restreint. 

La précaution est également de rigueur sur d’autres réseaux de partage de photos comme Flickr ou vidéos comme Youtube. Sans oublier les commentaires sur les blogs ou micro-blogs. Les traces qu’on y laisse sont permanentes. A ce sujet, les administrateurs de blogs enregistrent de plus en plus souvent des demandes de suppression de commentaires pour que ces derniers ne leur nuisent pas face à un futur employeur. 

Les internautes avertis recourent à un système de veille pour les alerter chaque fois que leur nom apparaît dans des pages web. A eux ensuite de juger si ces traces distillés sur la toile sont valorisantes et assumées.

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