vendredi 31 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

L’expérience 42 ou le projet altermondialiste du web


Les noms de domaines formulés en lettres et dans l’alphabet latin pourraient bientôt côtoyer des noms de domaines en chiffres dans la barre d’adresse de votre navigateur, mais seulement pour des sites triés sur le volet par une communauté de geeks libristes, c’est-à-dire adeptes du logiciel libre (GNU/GPL), à l’origine du projet baptisé Registry 42.  

Défini comme une expérience ou une philosophie, le projet prévoit le lancement d’un nouveau nom de domaines en .42 et réservé aux contenus libres et non commerciaux afin de permettre à « l’utilisateur visitant un site web muni du TLD (top level domain) .42 de trouver un contenu pertinent ». 

Pour les non initiés, les TLD, traduisez noms de domaine de premier niveau, englobent les .com , .org, .net , etc., auxquels sont venus s’ajouter les noms de domaines nationaux tels que .be, .fr , .uk, … 

Exprimés en lettres, ils masquent l’adresse IP des sites constituée d’une série de chiffres et plus difficile à mémoriser. C’est l’ICANN, l’instance internationale en charge des noms de domaines, qui traduit ceux-ci en adresse IP pour permettre la connexion au site web souhaité.
Les noms de domaines en chiffres comme le prévoit le Registry 42 ne sont donc pas reconnus par ce système de conversion.

L’expérience 42, annoncé en cette fin de cette décennie, a provoqué des réactions vives sur la blogosphère. Certains louent le projet, qualifié d’alternatif et ayant pour vocation de préserver l’Internet de la connaissance, des savoirs et des échanges loin de toute considération mercantile.
D’autres lui reprochent son sectarisme sans oublier les écueils techniques pour accéder à ce type de sites.

L’expérience 42 peut, à ce titre, être qualifiée de projet altermondialiste du web au vu de l’idéologie qui l’anime.

L’idée, quant à elle, n’est cependant pas nouvelle. En Chine, les noms de domaines en chiffres sont courants parce qu’ils sont plus faciles à retenir par la population, peut-on lire sur Wikipedia. Certains chiffres étant néanmoins à bannir comme le 4 qui symbolise la mort alors que d’autres sont préférés comme le 6 et le 8 qui apportent respectivement chance et argent.

C’est tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année 2011. 

Lire aussi la critique positive sur Tancrède et Eléonise's blog
et la critique plus acerbe sur Ergonomie Web
lundi 27 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Quand secteur rime avec succès sur les réseaux sociaux

Wordle: UntitledL’utilisation des réseaux sociaux comme outil de communication est un phénomène en croissance dans les entreprises.

Certaines s’y lancent à pieds joints sans préparation; d’autres confient cette tâche à un community manager, un nouveau métier très prisé depuis près de deux ans.

Mais si les entreprises qui ont cédé à l’appel des sirènes du web social en retirent au moins un gain de popularité, tous les secteurs ne sont pas égaux devant les réseaux sociaux. 

Sur Facebook, parmi les plus grandes entreprises américaines, ce sont celles liées aux produits de grande consommation, à la vente de détail ou à l’industrie automobile qui comptabilisent le plus grand nombre de fans. 
La présence sur cette plateforme sert surtout à rassembler et maintenir une communauté de fans et à en faire des ambassadeurs de la marque à travers des concours et des promotions. Sur Facebook, 40% des utilisateurs suivent une marque et 70% sont situés hors USA.

Quant à Twitter, il permet surtout aux sociétés spécialisées dans le secteur high-tech ou celui du voyage de tirer leur épingle du jeu du plus grand nombre de followers. 
Le site de micro-blogging permet de publier des messages informatifs et de désamorcer des attaques contre la marque. Sur Twitter, 25% des membres suivent une marque et 60% sont situés hors USA.

En ce qui concerne le réseau professionnel, LinkedIn, ce sont les établissements bancaires ou les entreprises de télécommunications qui arrivent en tête du classement des connexions. Il est surtout utilisé pour des échanges professionnels; c'est donc le caractère B2B qui prime. 

Cette nouvelle catégorie d'entreprises, baptisées entreprises réseaux, qui tirent profit des services offerts par le web social, affirment constater des répercussions positives sur leurs performances.

Selon une étude réalisée par le cabinet Mc Kinsey (lire les résulats sur L’Atelier), les entreprises ayant investi de façon intensive dans le web collaboratif affirment avoir :

- gagné en rapidité d’accès à la connaissance;
- amélioré l’efficacité du marketing pour plus de la moitié d'entre elles;
- diminué les coûts de la communication pour 15 à 25% des entreprises interrogées.

Reste aux entreprises encore hésitantes à évaluer la balance entre les efforts à fournir et les profits escomptés selon leur secteur et à observer de quel côté elle penche.  

Lire aussi l'Atelier et l'infographie des réseaux sociaux sur Waebo
mardi 21 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Facebook, la future plus grande plate-forme de cybermarchands

Facebig
Avec une communauté de membres aussi importante que la population européenne, Facebook a séduit les entreprises qui y voient un moyen d’accroître leur popularité et de sonder leurs consommateurs. 

Le média social devient un élément majeur de stratégie au point que la marque Heinz, par exemple, promeut son profil Facebook sur ses bouteilles de ketchup. 

Le numéro un des réseaux sociaux poursuit sa conquête des entreprises en proposant régulièrement de nouvelles applications qui ont abouti à l’émergence d’un concept nouveau : le social shopping ou l’e-commerce social.  

Actuellement, deux applications offrent aux entreprises la possibilité de transformer leur profil en un mini-site de e-commerce : 

- Payvment : application américaine, accessible uniquement en anglais et gratuite, elle permet la vente de produits grâce au paiement sécurisé par Paypal et par carte bancaire au sein même des pages Facebook. Plus de 40 000 revendeurs d'environ 750 000 produits l’auraient déjà adopté. 

- Boosket est une application plus récente, développée par des Français, Contrairement à la première, celle-ci est payante et permet d’afficher entre 100 et 5000 produits. Présentée comme un outil de promotion, elle ne permet pas le paiement en ligne mais dirige les clients potentiels vers le site corporate. Plusieurs entreprises françaises ont déjà franchi le cap du social shopping avec cet outil. 

Le média social affine clairement son offre à destination des entreprises puisqu’il a récemment introduit Deals, un service à mi-chemin entre la géolocalisation et le e-market lui permettant d’établir des partenariats avec des sociétés commerciales. 

Le vivier de consommateurs potentiels présents derrière chaque profil pourrait  même s’élargir au marché chinois. Mark Zuckerberg, en visite en Chine, a rencontré ce lundi le dirigeant de Baidu, le premier moteur de recherches du pays, jusqu’ici fermé à Facebook. 

Le jeune milliardaire, auréolé par le Times du titre de personnalité de l'année, peut encore nourrir des rêves de grandeur. Celui qui est à la tête de la communauté virtuelle qui, si elle était un pays, occuperait la troisième place des pays les plus peuplés de la planète, est parti à la rencontre de la nation arrivant en tête du classement. Il songe peut-être à créer la plus vaste plate-forme commerciale du monde sur le web. 

vendredi 17 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Les réseaux sociaux comptent un nouveau: Sens Critique

La communauté des réseaux sociaux accueille un nouvel arrivé. A côté des géants comme Facebook, LinkedIn, Viadeo et consorts, il en existe beaucoup d'autres déclinés sous différents thèmes. 

Baptisé Sens Critique, ce réseau alternatif fait appel, comme son nom l'indique au sens critique des internautes. Ses membres sont invités à donner leur avis sur les films, livres, jeux, séries télévisées, BD.

Les critiques littéraires et autres experts auto-proclamés ou reconnus comme tels ont peut-être du soucis à se faire. Avec le succès grandissant des réseaux sociaux, les internautes vont consulter les avis d'autres consommateurs avant d'arrêter leur choix sur un voyage, un appareil photo, un livre, etc. Ils se fient plus à l'avis de leurs pairs qu'à celui d'un expert unique.

Sens Critique propose également la confrontation des avis dans la rubrique "match des critiques" qui permet de lire, côte à côte, les avis positifs et négatifs émis pour chaque oeuvre.

Partagez vous aussi vos préférences ou vos déceptions sur Sens Critique

Source: Christian Amauger
mercredi 15 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Une identité numérique mal soignée nuit à l'emploi

                                                                                                   
                                                                           Source: Youtube
 
L’identité numérique, définie comme l’image que l'on véhicule de soi sur le net, n'est plus l'apanage des personnalités et des vedettes, elle concerne aujourd'hui tous les internautes. 

Pour en avoir un aperçu, il suffit de « googler » les nom et prénom d’une personne pour connaître ses activités sur le net. Une vérification simple et rapide à laquelle les employeurs ont recours tant pour vérifier la bonne foi de leurs salariés absents que pour embaucher une nouvelle recrue. 

Les sites de socialisation, en rendant plus floue la frontière entre sphère privée et publique, constituent une menace notamment dans le monde du travail. La raison d'être des réseaux sociaux repose sur l'incitation à une forme de nudisme virtuel qui peut avoir des conséquences  néfastes. Certains l'ont appris à leurs dépens.

Un jeune britannique, Kevin Colvin a été la première victime sociale de Facebook. Il s’était absenté de son travail prétextant une urgence familiale pour, en réalité assister à une fête d’Halloween. Des photos ont été prises et ont ensuite été publiées sur son profil avant d’être visionnées par son employeur qui l’a sanctionné en le licenciant. 

Pour éviter que tout ce que vous dites ne soit retenu contre vous, virer à la paranoïa n’est pas la solution. Concernant Facebook, il est par exemple possible de configurer son profil par la création d’une liste professionnelle dont on peut réduire la visibilité à un cercle restreint. 

La précaution est également de rigueur sur d’autres réseaux de partage de photos comme Flickr ou vidéos comme Youtube. Sans oublier les commentaires sur les blogs ou micro-blogs. Les traces qu’on y laisse sont permanentes. A ce sujet, les administrateurs de blogs enregistrent de plus en plus souvent des demandes de suppression de commentaires pour que ces derniers ne leur nuisent pas face à un futur employeur. 

Les internautes avertis recourent à un système de veille pour les alerter chaque fois que leur nom apparaît dans des pages web. A eux ensuite de juger si ces traces distillés sur la toile sont valorisantes et assumées.

Lire aussi : La tribune et La Libre
mardi 14 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Journalisme et Intelligence Economique : même objectif d’influence

A premier abord, les similitudes entres ces deux disciplines ne sautent pas aux yeux. Pourtant, à y regarder de plus près, une comparaison concernant les démarches qu'elles engagent révèle des points communs.

Le journaliste collecte des informations d’abord pour comprendre le contexte de son sujet, il interviewe ensuite les acteurs ou les experts pour construire son sujet. Son objectif est d’informer; dans l'idéal, de révéler un scoop. 

L’expert en Intelligence économique, quant à lui, collecte des informations présentes principalement sur le web, les analyse avant de transmettre ses conclusions aux dirigeants d’entreprise afin de les aider à orienter leur stratégie et les aider à se distinguer de leurs concurrents. 

La différence entre les deux métiers se situe dans la taille du public : lorsque le journaliste vise l’ensemble de la population ou une partie de celle-ci, dans le cas où il preste pour un média spécialisé, l’expert en intelligence économique s’adresse, de son côté, exclusivement à un client. 

Le point commun entre les deux réside dans l’objectif poursuivi : l’influence. Diffusé dans une optique d’objectivité, l’œuvre du journaliste est toutefois dépendante du choix du sujet et de son traitement, rarement anodins. En matière d’intelligence économique, le rôle d’influence destiné aux acteurs économiques est beaucoup plus évident. 

Une comparaison entre les deux démarches m’a inspiré ce billet, étant moi-même concernée par ces deux disciplines. 

Elle est disponible sur le blog de Global Analysis France
lundi 13 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Liens et blogs hissent les sites dans les moteurs de recherche

Source: Supeva référencement
Lorsqu’une entreprise décide de concevoir un site, pensé comme une vitrine de ses activités sur le net, elle se retrouve confrontée au souci du référencement. 

L'objectif est de tracer des chemins qui amènent les visiteurs vers lui et d'apparaître parmi les premiers résultats de recherche dans les moteurs; les visites directes mises à part. 

Il existe deux types de référencement: le référencement naturel et le payant. Si le site comporte un e-commerce, les efforts seront concentrés sur les deux types de possibilités.

Nous nous concentrerons ici sur le référencement naturel sachant qu’il achemine 70% des visites vers les sites tandis que le payant est à l’origine de 30% d’entre elles. 

Pour ce faire, plus un site obtient de liens à l’extérieur de ses pages, plus il étend son réseau et sa popularité. Cette démarche qui s'apparente à une campagne de marketing doit surtout comporter des liens externes de qualité. 

D’abord grâce à la tenue d’un blog et en y incluant un lien vers vote site. Le blog transmet sa popularité vers le site et influe sur le référencement dans les moteurs de recherche. Si on établit une comparaison, il agit comme un agent pour une vedette.

La désignation d’un « expert » au sein de l’entreprise chargé d’intervenir dans les forums est un autre moyen à condition d'y associer la signature à un lien vers le site. Dans ce cas, la réponse dans les forums doit impérativement être intéressante et pertinente pour éviter d’être exclu par les modérateurs. 

La création d’un Tweeter représente un autre maillon de la chaîne d’un meilleur référencement. Après avoir publié un billet sur le blog, faites-le savoir à votre réseau en le tweetant. Pour poursuivre dans la comparaison, le micro-blog joue ici le rôle d’attaché de presse.

La mise en place d’un système de veille permet de se tenir au courant des activités de la concurrence et des dernières nouveautés dans le secteur concerné. 

Les images présentes sur les sites participent aussi du référencement. Moins influentes que les liens, les images surtout attractives peuvent accrocher le regard et être responsable de la bonne audience d’un site.

Enfin, avant d’entreprendre ces actions, il faut penser le contenu du site et choisir le nom de domaine adéquat mais aussi définir la cible. Ceci permet d’adapter le style et le vocabulaire utilisés en rapport avec la cible visée, sans omettre de soigner les titres et le contenu des pages.
 

samedi 11 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Mark Zuckerberg se dévoile à l’occasion du lifting de Facebook

                         
 
                                                                   Source: Youtube - Interview de Mark Zuckerberg sur CBS

Après le film The Social Network retraçant la création de Facebook, Mark Zuckerberg a accordé une interview à la chaîne américaine CBS à la veille du lancement de la nouvelle interface du réseau de profils.

Si Facebook était un pays, il se classerait, avec sa communauté estimée à un demi-milliard de membres, en troisième position derrière la Chine et l’Inde des pays les plus peuplés. Paradoxalement, l’homme, à l’origine du réseau social le plus populaire, cultive le secret sur sa propre personnalité alors que son œuvre est fondée sur le principe inverse.

La nouvelle interface change le design et le classement des informations ; ce qui entraîne les abonnés à dévoiler encore plus d’informations personnelles.

Cette interview permet néanmoins de découvrir un Mark Zuckerberg plus sûr de lui, souriant et à l’œuvre parmi ses employés. On les voit par ailleurs soumis à un étrange compte à rebours pour limiter le temps accordé aux tâches.

Le milliardaire de 26 ans est également interrogé sur la polémique liée à la paternité de Facebook et sur la protection des données personnelles. Le site compile une énorme masse d’informations sur ses abonnés, au fil des applications très nombreuses et récurrentes installées, que Mark Zuckerberg nie vendre à des tiers.

La bataille que se livre Facebook et Google est aussi traitée à travers le récent service de messagerie qui combine chat, e-mails et SMS annoncé comme le « Gmail killer » (« le tueur de Gmail »).

Cette bataille se solde par un score de 1-0. Facebook l’emporte sur Google en termes d’audience ; les internautes auraient, en effet, passé plus de temps sur l’un que sur l’autre au cours de l’année dernière.
jeudi 9 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Débroussailler pour dénicher l'information pertinente

Photo: Google
Le spécialiste de la recherche d'informations sur le web doit avant tout se poser en trouveur d'informations pertinentes.

Le web regorge d'informations de toutes sortes, provenant de sources diverses sous des formats variés.

Les indices formant l’identité d’un fichier web sont révélateurs de sa pertinence et de l’importance à lui conférer. Cela dépend évidemment de son intérêt vis-à-vis de l’usage que celui que l’on qualifiera, ici, de trouveur d’informations veut en faire.

Les indices qu’il récolte sur ses trouvailles ajoutés à sa faculté de reconnaître les informations pertinentes qu’il analysera par la suite participent à l’ensemble des compétences dont il peut se targuer auprès de ses clients lorsqu’il leur propose une mission en intelligence économique.

Au même titre qu’un journaliste d’investigation espère révéler un scoop, le trouveur aspire à dénicher un type d’informations teinté de gris, à tendance gris foncé ; la blanche étant celle qui ne présente plus d’intérêt et la noire étant une sorte de graal.

Pour les évaluer et les placer dans le prisme des couleurs, il convient d’abord de les remettre dans leur contexte :

  • En identifiant la cible du document à travers le ton et le style ;
  • En recherchant la source, c'est-à-dire le support de publication ou le format. Qu'il s'agisse d'un blog, d'un profil Facebook, d'un format PDF ou DOC, l’approche diffère. Le nom de l’auteur, son identification claire et ses précédentes publications révèlent la pertinence ou non de la trouvaille. Sans oublier l'hébergeur et le nom du domaine qui, en principe, doivent être en adéquation avec le contenu;
  • En évaluant le contenu: le point de vue adopté est un élément important à prendre en compte. Selon qu'elle soit étayée, complète ou partielle, une information prend ou perd de l'ampleur. Dès lors, sa remise en contexte est essentielle pour une utilisation ultérieure. 
Le site abritant l'information est-il daté, mis à jour, contient-il des liens actifs et relevant de la même thématique? Ces quelques évaluations ne sont évidemment pas exhaustives.

Par ailleurs, pour obtenir certains renseignements concernant les pages web, l'installation d’applications particulières est nécessaire.

Le trouveur d’informations doit, en somme, être équipé lorsqu’il se lance dans ses investigations. Il doit maintenir un regard aiguisé et se tenir constamment informé des nouveautés  du Web 2.0.
mardi 7 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Du web collaboratif au web sémantique

                           
                                                                                                  Source: Youtube 

L'Internet a tissé sa toile il y a dix-huit ans. Pourtant, lorsqu’on songe à la vie avant le web, les digital natives et même les immigrants froncent les sourcils, et élèvent le regard vers une réalité inconcevable.
La naissance du web, traduisez le net en français, est attribuée au physicien britannique, Tim Berners Lee. Il a poursuivi sa croissance avant d’atteindre son point d’orgue en juillet 2004.

Les répercussions de l’après 11 septembre 2001 ont entraîné l’abolition d’une communication en top-down en faveur d’une communication transversale. Il n’était désormais plus besoin de connaître le web en spécialiste pour publier.

Cette révolution a fait la part belle aux réseaux sociaux, blogs, micro-blogs et sites wiki. Le web s’est étoffé grâce à la contribution des internautes permettant l’émergence du web collaboratif.

L’évolution en matière de technologie numérique ne connaissant aucun répit, le troisième âge du web est déjà en gestation. Qualifié de web sémantique, le chercheur d’informations ne saisira plus une requête composée de mots pertinents susceptibles de figurer dans les résultats proposés par les moteurs de recherche. Il lui suffira de formuler une question à laquelle il recevra une réponse à la manière d’un dialogue.

Pour aboutir à ce résultat, les informations ne seront plus indexées mais formalisées pour être traitées automatiquement. Chaque fichier sera au préalable associé à une multitude de descriptions afin de fournir des réponses à des questions.

Lorsqu’il sera abouti, le web sémantique pourrait étendre son application à la vie quotidienne de ses utilisateurs. Nous serions alors baignés dans le réseau. L’Internet sera présent jusque dans les objets.
En dépit de son évocation récurrente, le web sémantique n’en est qu’au stade de projet.

Nous ne sommes donc pas encore prêts de voir notre quotidien calqué sur les films de science-fiction.
lundi 6 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Inspiré par Archive.org, Web Archiving proposera un service à la carte

Si les paroles s'envolent et les écrits restent, les informations contenues dans les sites web peuvent elles aussi acquérir une forme d'éternité grâce aux services offerts par Archive.org. 

Ce garant de la mémoire du web, permet notamment de remonter le temps pour se rappeler la présentation des sites jusqu'à il y a une quinzaine d'années.

Les sites ayant un lien direct avec l'actualité ainsi que les blogs génèrent leur propre archivage. 

Il n'en va pas de même pour des sites d'entreprise ou des cybermarchands pour lesquels la question du stockage et de la conservation des informations se pose différemment.

Cette dernière peut porter sur tout ou partie d’un site. Ce type de services à la carte sera proposé par Web Archiving de Reed Technology dès janvier 2011.

Cet archivage réduit à l’échelle de chaque site offrira notamment une sauvegarde page par page d’un site, celle du flux RSS ou de pages web individuelles à partir de leur adresse url. Les informations seront conservées dans une base de données indexées à un moteur de recherche.

L’évolution du web et le développement d’outils d’archivage posent néanmoins la question de la maîtrise des données personnelles et du droit à l’oubli numérique.

La mise en service de Web Archiving coïncide avec la clôture de la consultation publique initiée par la Commission Européenne qui souhaite l’adaptation de la législation européenne sur la protection des données personnelles aux nouvelles technologies. La question du droit à l'oubli numérique est au centre des préoccupations.

Néanmoins, la prolifération des outils pour répondre à l’évolution permanente du web a toujours une longueur d’avance sur la législation en matière de protection des données personnelles.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur Presse-citron
mardi 30 novembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

N’attendez pas que Google vienne à vous, allez vers lui

Source: Google
Une fois votre site web ou votre blog créé, vous passez d’utilisateur à propriétaire d’un bien virtuel. 

Au même titre qu’un propriétaire immobilier, vous gagnez à vous faire connaître. La visibilité sur le web concernant  les personnes ayant déjà fait l’objet d’un billet, place à celles des sites et des blogs.
 
Pour être connu et visité, au-delà de votre cercle de relations, vos site ou blog doivent apparaître sur les moteurs de recherche et surtout sur le géant Google.

Deux options s’offrent alors  à vous : prier ardemment pour que Google se penche sur votre site/blog, le remarque et l’inclut dans ses résultats de recherche. Les chances que la prière soit exhaussée sont maigres mais pas nulles.

L’autre option consiste à passer à l’action en présentant son site/blog à Google. Mais comment ? Où ? Si la page d'accueil de Google est très épurée, l'onglet « A propos de Google» situé en bas de page constitue le sésame qui permet de compter parmi les résultats de recherche. Il  suffit d’y entrer l’url du site/blog et patienter ensuite de quatre à six semaines, le temps que le roi des moteurs du web scanne votre url parmi les milliards de pages qu’il indexe.

Des deux moyens, même si le second semble plus actif et prosaïque, le premier n’est pourtant pas absurde en dépit des apparences. L'absence de signalement de son site/blog n’exclut pas de facto son indexation sur le moteur de recherche.

Google indexe en effet des pages en passant de l’une à l’autre par le biais des hyperliens. Ceux-ci, nombreux sur les pages web, renvoient non seulement vers d'autres pages du même site mais également vers des pages extérieures. 

C'est au cours de ce processus que votre site/blog peut être référencé. L'inconvénient est qu'il n'y a aucune garantie que l'entièreté de son contenu soit indexée.

Si ces précisions lèvent un coin du voile sur le principe du référencement naturel sur Google, elles ne représentent pourtant que d’infimes bribes du secret jalousement gardé de son algorithme. 

Les voies du géant de la recherche restent impénétrables.

Bien se faire voir et être bien vu

La maîtrise de son image ou de sa communication sur le web comme dans la vraie vie nécessite un savoir-faire, l’utilisation de sites ou outils adéquats et un suivi.

A moins d’être un ermite en Corée du Nord ou un analogiste convaincu, mener une «existence » sur le web est devenu incontournable pour ne pas rater des opportunités. 

Qu’il s’agisse d’une personne lambda, d'une personnalité connue ou d’une entreprise, il convient de maîtriser le message que l’on souhaite véhiculer.

Ainsi, un chercheur d’emploi publiera son CV sur des réseaux professionnels tels que LinkedIn ou Viadeo et veillera à ne pas paraître trop fêtard sur les photos de son profil Facebook qu’il aura de surcroît rendu public. Il pourrait également entretenir un blog ciblé sur sa spécialité professionnelle ou ses intérêts.

La personnalité politique, elle, mettra en place un relais d’informations en plus du site de son parti politique. Pour être visible et maîtriser sa réputation sur le net, elle devra tenir un blog mis à jour régulièrement, disposer d’un compte Twitter ou d’un profil Facebook. 

Mais ces outils peuvent se révéler être des armes à double tranchant. La circulation de l’information en temps réel peut rapidement transformer une simple bourde en  buzz négatif. Une connaissance préalable de ces outils et de leurs modes de fonctionnement est indispensable. L’appel à un spécialiste en e-réputation permettra d’éviter certains écueils du net.

Concernant l’entreprise, pour toucher de nouveaux clients, elle doit être visible au-delà de son site. D’abord via les moteurs de recherche qui dirigent une grande partie des visiteurs vers les sites web.  

Selon qu’elle fasse du B2B ou du B2C, le vocabulaire utilisé est important pour être identifié à travers des mots-clés communs, par exemple, au secteur. 

D'autres techniques plus perfectionnées vous seront expliquées au cours des prochains épisodes.

Le cloud-computing à la conquête des PME

Un nouveau portrait du monde de l’entreprise est en train de se dessiner. L’Internet mobile a déjà permis de s’affranchir de l’espace.

Avec la croissance du cloud-computing, une révolution s’amorce cette fois dans l’informatique des entreprises. L’informatique ainsi dématérialisée offre souplesse, qualité de service et réduction des coûts.

Le principe du cloud-computing, traduisez informatique en nuage, consiste à utiliser les mémoires et capacités de plusieurs ordinateurs répartis dans le monde entier. 

Résultat : les applications et les données ne se trouvent plus sur un serveur local mais dans un nuage accessible via une connexion au net. 

Et cet immense nuage, nous y plongeons tous la tête sans y penser. Si, si, nous les internautes, lorsque nous traitons notre correspondance virtuelle, stockons des photos ou vidéos sur le web ou encore lorsque nous entretenons nos contacts sur les réseaux sociaux. 

Dopé par ce succès, le cloud-computing, lancé d’abord par le cybermarchand Amazon, convoite depuis quelques années les entreprises. C’est auprès des starts-up et des PME qu’il connaît le plus grand succès. 

Pour les PME, la réduction des coûts d’installation et de fonctionnement des infrastructures informatiques représente une aubaine. Elles ne doivent plus investir dans l’achat de licences des logiciels, ni dans le renouvellement de matériel informatique qui nécessite des capacités de mémoire vive et un espace disques trop importants. Le tout est simplifié avec un simple abonnement payé à un fournisseur d’accès à Internet. 

Dès lors, le travail collaboratif est favorisé par le travail simultané des collaborateurs sur un même logiciel. Le cloud-computing se met ainsi au diapason des besoins de mobilité des entreprises. La connexion à partir des téléphones mobiles est facilitée puisqu’il n’est plus nécessaire d’installer les logiciels.

En dépit du succès du cloud-computing  dont la croissance annuelle atteint 25%, les grandes entreprises privées et les institutions restent encore frileuses. Mais la révolution est en marche. Le géant de la recherche sur le web compte 3000 nouveaux clients par jour sur son Google Apps.

L’informatique en nuage pourrait également provoquer des éclaircies sur le marché de l’emploi. Selon une étude publiée en 2009, l’adoption du cloud-computing  par sa facilitation d’accès à des ressources technologiques à coût réduit, pourrait permettre la création de centaines de milliers de nouvelles entreprises et par conséquent d’au moins un million et demi d’emplois en Europe.

Pour plus d’informations, voir le dossier cloud-computing sur www.rslnmag.fr

Big Google is watching you


Image: Google
A une époque pas si lointaine, pour cultiver notre savoir, on consultait un dictionnaire ou une encyclopédie, on se rendait dans une bibliothèque à la rigueur.

Depuis presque une décennie, la mine d’or d’informations que recèle le web est en train de reléguer nos anciens outils de recherche au statut de pièces de musée.

Cette mine d’or serait un labyrinthe sans les moteurs de recherche, et notamment le géant Google. Encore faut-il apparaître dans les premiers résultats de cet agent de la navigation sur le web, autrement dit être bien référencé.

Parce que l’internaute sème parfois à son insu des informations au fil de ses clics notamment sur les réseaux sociaux, les blogs, etc, comme un Petit Poucet, ses données sont collectées lorsque les moteurs de recherche scannent le web pour proposer des résultats adéquats aux termes de recherches.

Google fait à ce sujet actuellement l’objet d’une plainte aux Etats-Unis parce qu’il permet de tracer l’origine des visites. Des internautes réunis en nom collectif  lui reprochent de violer la vie privée de ses utilisateurs en communiquant des données confidentielles à des tiers à des fins commerciales.

D’autres services tels que le Google Street View, service de photos panoramiques et bientôt le lancement de Google Place Search, fonction de géolocalisation renforcée accentue l’offre de service et consolide sa place de leader.

Si la manne d’informations et de services qu’offre Google n’est certainement pas à contester, il convient d’être conscient que nous échangeons des informations non pas seul devant un écran mais sur une scène ouverte au monde.

Le co-fondateur de Google, Sergey Brin avait déclaré en septembre dernier à l’occasion du lancement de son Google Instant, mise à jour en temps réel des termes recherchés : « Nous voulons que Google soit la troisième moitié de votre cerveau ». Le nouveau Big Brother serait-il prénommé Google ?

Sources :
http://tinyurl.com/3aduq47
http://tinyurl.com/2u65c77
http://tinyurl.com/3xd2qep
http://tinyurl.com/35bh6oh
lundi 29 novembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Le BA-ba de l'Intelligence Stratégique

L'IE était un pays inconnu pour moi, une sorte de nation absente de mon atlas personnel. Enfin, avant la formation dans laquelle je me suis plongée il y a près de deux mois.
J'en apprends tous les jours sur sa constitution, ses lois, ses coutumes et ses traditions.

Sa langue aussi avec des termes tels que veille. Il y a la recherche et ses méthodes spécifiques avec les syntaxes des moteurs de recherche. Les fils RSS aussi qui sont indispensables dans un système de veille.

mercredi 10 novembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Inauguration


Dommage qu'il n'y ait pas de ruban satiné à couper d'un coup de ciseaux.
Mon premier blog (pas le dernier j'espère) est né. Qu'il grandisse en intéressant ses lecteurs (nombreux au fil du temps).