Tandis que certains freinent la sortie de l'enlisement de la Belgique en invoquant la formule latine "Fabula Jacta Est"* (la pièce est finie), des citoyens belges écrivent, eux, leurs pièces à succès.
Xavier Damman, installé depuis 2009 à San Francisco, en est une belle illustration. Le Belge a fondé avec Burt Herman, ancien reporter à l’Associated Press, Storify. Le site, accessible sur inscription est présenté par la blogosphère comme le symbole du renouveau du journalisme.
La plateforme sert à rassembler des informations comme des pièces de puzzle pour en construire la version de son choix. Ces informations peuvent revêtir toutes les formes allant des articles de presse, billets de blog, pages Facebook aux images et vidéos.
L’idée est donc de choisir un sujet dont on oriente la trame à partir du contenu importé de Twitter, Facebook, Google, Flickr, Youtube, Slideshare et les flux RSS. Les médias sociaux se mettent ainsi au service de l’information.
L’assemblage de contenus, appelé drag and drop (glisser et déposer) y est facilité grâce à l’association d’un moteur de recherche lié à une interface de mise en page. L’auteur devient ainsi son propre rédacteur en chef et éditorialiste.
Si le site est pensé pour la presse, les versions en ligne du Washington Post, de Métro et Marianne l’utilisent déjà, les blogeurs également y trouveront leurs comptes. L’histoire créée autour d’un sujet avec de mutliples supports et des commentaires offrent une vision panoramique de l’information.
L’assemblage de contenus, appelé drag and drop (glisser et déposer) y est facilité grâce à l’association d’un moteur de recherche lié à une interface de mise en page. L’auteur devient ainsi son propre rédacteur en chef et éditorialiste.
Si le site est pensé pour la presse, les versions en ligne du Washington Post, de Métro et Marianne l’utilisent déjà, les blogeurs également y trouveront leurs comptes. L’histoire créée autour d’un sujet avec de mutliples supports et des commentaires offrent une vision panoramique de l’information.
Avec cet accès rapide et complet de l’information, Storify sonnera-t-il le glas des agences de presse ?
*Fameuse incantation d’esquive souvent prononcée par le leader des nationalistes flamands, en alternance avec "Alea jacta est" (les dés sont jetés)
Sources : Locita et Les Inrocks
4 commentaires:
Salut,
je trouve super de s'interroger sur ce genre de thématiques mais il vaut mieux le faire à plusieurs... Quelques links vers Xavier ou ailleurs permettraient certainement de participer au débat et de le faire venir ici ;-) (enfin, je dis ça comme ça...)
Perso, je pense que ce n'est pas Storify qui sonnera le glas des agences de presse. En fait, s'il doit sonner, elles ne devront s'en prendre qu'à elles-mêmes.
Je m'explique : les agences de presse ont un réseau et une expertise cumulés qu'aucun blogueur ni même réseau de blogueurs ne possèdent. Malheureusement, ces agences n'en font pas vraiment un bon usage. Les agences pourraient couler des journaux en fait, en se passant de ce canal de diffusion de leurs infos mals elles ont peur de tuer la poule aux oeufs d'or sans récupérer leurs billes de l'autre côté.
Pourtant, elles pourraient, sans peine drainer sur leur propre site un nombre incalculable de personnes. Ils pourraient ainsi monétiser cette audience tant par la pub qu'en vendant des produits plus spécifiques qui intéresseraient de nombreuses boîtes....
Voilà voilà. Au plaisir de te lire encore. Et de te rencontrer pê (suis indécis pour ce qui est de l'ApériTweet)
PS : j'espère qu'il n'y a pas trop de fautes. J'ai écrit vite et suis un peu fatigué.
Baci
Bonjour,
Xavier l'a lu et y a réagi sur Twitter en me remerciant.
J'ai rédigé ce billet après avoir découvert que le créateur de Storify était Belge; je l'ai alors publié le jour de la manifestation Shame.
En ce qui concerne les agences de presse, j'ai travaillé quelques mois pour la seule agence belge et devant le développement de sites de qualité comme Storify, elles ne diversifient pas leurs services sur le web. Je me rallie à ton analyse.
Et pour répondre à ton PS, non, je n'ai noté aucune faute ;-).
Au plaisir de te rencontrer à l'ApériTweet et de poursuivre cet échange si tu décides d'y participer...
A très bientôt de toute façon, si ce n'est le 7, ce sera ailleurs et de toute façon sur nos blogs et sur Twitter ;-)
Avec plaisir, ce sera au moins sur les deux derniers
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