dimanche 5 juin 2011 | By: Nevert Degirmenci

Les secrets d'une page Facebook réussie

L'abondance d’outils gratuits disponibles sur le web donnent l’illusion qu’une stratégie de communication sur les réseaux sociaux est à la portée de tous, sans frais.

Ce n'est qu'une illusion. Si l'on se concentre sur Facebook, les pages fan consacrées à des marques de renom font figure d'exemple. Certes, le budget de Mini, Coca-Cola, Victoria's Secret, Red Bull, etc doit être conséquent. Confiant la tâche à des agences médias sociaux ou à leurs services internes, ces multinationales consacrent du temps et de l'argent à l'élaboration d'une présence réussie sur les réseaux sociaux, dans le sillage des campagnes de promotion menées dans les médias traditionnels.

Que ces marques soient internationales ou non, le lancement d'une page fan doit comprendre un investissement dans les critères suivants:

L'esthétique

Pour réussir une belle page Facebook, outre l'axe de communication choisi, le graphisme et l'esthétique sont deux facteurs qui influencent le futur fan. L'objectif étant d'attirer le chaland et de le pousser à "liker" la page.

- La landing page est l'un des premiers éléments visibles de la page, quand il y en une... Elle contient très souvent une flèche qui appelle soit à participer à des concours soit le plus couramment à vous inviter à "aimer" la page en cliquant sur "I like". Les pages les plus réussies rivalisent d'imagination pour dessiner une flèche qui pointe vers le graal "I like". (voir Coca-Cola ou Red Bull pour les plus connus ou Marks & Spencer pour les plus simples et non moins réussies).;

- La photo de profil de bonne dimension, se termine idéalement par une flèche courbée dans le bas pour inviter les fans à consulter les différents tabs, déplacés à gauche depuis la refonte de la plateforme Facebook;

- Le photo strip, composé de cinq photos, forme la bannière de la page. L'ensemble de ces cinq photos, dont l'ordre dans les pages (à l'inverse des profils) est aléatoire, doit garder une cohérence esthétique;

- Viennent ensuite les tabs, c'est-à-dire les différentes rubriques. Ce travail, réalisé par des développeurs web, permet d'ajouter des fonctionnalités pour personnaliser une page. Que ce soit des jeux, des concours, un lieu de récolte des idées, etc, ceux-ci doivent compter un landing tab qui fait office de page de bienvenue. 

Le contenu

Le travail des architectes terminé, reste celui des décorateurs d'intérieur, à savoir le contenu. La page Facebook peut servir de relais aux autres canaux de communication mais pour attirer le fan régulièrement, la mise en place d'un marketing relationnel, incluant les critères de mise en page des posts et de style de langage spécifique à Facebook, est de rigueur.

Certaines marques bénéficient d'un capital de sympathie ou véhiculent un mélange de prestige ou de glamour à tel point que dès leur création, les fans affluent. Pour les autres marques, la tâche est plus ardue mais pas insurmontable. A noter que Facebook convient avant tout aux marques B2C étant donné l'objectif de créer une communauté de fans, difficile voire impossible dans le cas des marques B2B.

Les deux plus belles pages françaises, selon moi, sont celles d'Oasis Fun Page et de La vache qui rit. Une lecture rapide de ces pages vous fera partager le même avis (je me trompe?). Leur nombre de fans le prouve. D'autres marques, plus difficiles à liker, telles que Nana, réussissent pourtant leur installation sur Facebook en évitant de communiquer directement sur leur produit. Nana, en l'occurrence, a décidé de faire de sa page fan un espace de communication dédié aux femmes.

Le temps

Le temps est l'un des facteurs les plus importants dans la gestion d'une page fan sur Facebook. Négliger cet élément revient à manquer les conversations lancées. En effet, les fans peuvent réagir de façon positive; dans ce cas, il faut au moins les remercier. Ils peuvent aussi apporter des critiques et il faut alors répondre de façon à atténuer la "crise". La recherche de contenu, la rédaction ainsi que la lecture régulière des commentaires prennent du temps.

Quant à la régularité de publication, elle varie d'une page à l'autre: de trois à sept posts par semaine pour instaurer une interactivité avec la communauté.

La réflexion en amont est donc indispensable. Et s'il n'est pas possible d'investir en temps, et selon la marque, en argent sa présence sur Facebook, il vaut mieux s'abstenir. Même si le processus de création est simplissime, le contenu, les tabs, le photo strip, les concours et jeux sont primordiaux. Pourtant même lorsque tous ces éléments sont réunis, les fans n'affluent pas d'eux-mêmes.

Vous trouverez dans un prochain billet des astuces pour augmenter la visibilité, l'interactivité et le nombre de fans d'une page Facebook. Connaissez-vous d'autres critères de réussite?
lundi 9 mai 2011 | By: Nevert Degirmenci

Youseemii intègre les résultats de Pickanews et Twitter

Youseemii, le moteur francophone de mesure et veille de la réputation numérique des marques, entreprises et individus, multiplie ses sources avec Pickanews et Twitter.

D’abord en concluant un partenariat stratégique avec Pickanews, les utilisateurs de Youseemii vont pouvoir étoffer le résultat de leur recherche et leur veille en puisant dans les articles parus dans plus de 10.000 titres de la presse régionale, nationale et européenne, mais aussi consulter ceux publiés durant les trois derniers mois.

« Je suis heureux de pouvoir proposer à nos utilisateurs un service aussi reconnu que Pickanews. Ils auront maintenant un panorama régional, national et européen de leur visibilité dans la presse Internet et traditionnelle. Ce service s’intègre parfaitement dans la logique de veille Youseemii », se réjouit Alexandre Lalande, fondateur de youseemii.fr.

Ensuite, pour offrir une vue panoramique sur le web de l'e-réputation numérique, le site complète ses sources avec Twitter. La recherche s’effectue à partir du nom de compte Twitter; les résultats fournis se basent sur le nombre de followers constatés les 30 derniers jours.

De plus, un widget Youseemii s’invite sur votre site ou blog pour permettre à vos visiteurs d'effectuer des recherches sans quitter vos pages. Disponible sous trois formats pour les différentes cibles, le code d’intégration est accessible librement sur la page « widget » du site.

Le site Youseemii, qui existe depuis 2010, affirme compter près de 30.000 visiteurs mensuels. Le principe, quant à lui, ne change pas: l’utilisateur opte pour une recherche axée sur une entreprise, un individu ou une marque et peut également limiter les résultats par pays. Le site offre également un indice de visibilité globale et par rubrique.

Vous pouvez consulter l'article précédent consacré à Youseemii sur ce blog et intitulé "Youseemii affinera les recherches pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne". 
jeudi 7 avril 2011 | By: Nevert Degirmenci

Réseaux sociaux : opération séduction de la presse

Longtemps, l’information est restée le domaine réservé de la presse dite traditionnelle jusqu’à ce que le web collaboratif et participatif ne viennent lui grignoter du terrain.

Avec les réseaux sociaux et les blogues, chaque internaute peut devenir producteur de contenu. Même s'il faut séparer le bon grain de l’ivraie, les sources d’informations de qualité se sont multipliées avec une diffusion d’information en temps réel.

Alors que la presse écrite, elle, est soumise à l’écueil du bouclage et la presse audio-visuelle à celui des horaires de diffusion (à l’exclusion des flashs spéciaux en cas de catastrophe de grande envergure).

Aux Etats-Unis,
le web est même passé en tête des sources d’information devant la presse écrite. L’accès facilité à l'Internet fixe et mobile creuse le fossé entre les deux modes de diffusion d'informations.

De plus, souvent les médias toisent les réseaux sociaux et les blogues résumés à de simples outils ludiques et peu fiables. Lorsque ces médias consacrent des sujets au web, seuls les aspects négatifs sont évoqués sous forme d’avertissement sur les dangers des réseaux sociaux, d’utilisation détournée des données confidentielles, etc., avec des exemples de licenciement de salariés pour excès de bavardage numérique ou de buzz négatif pour certains marques par la diffusion d’informations gênantes.

S'appuyant souvent sur les mêmes exemples retentissants, la presse fait ainsi fi de la qualité de nombreuses sources et de l'accès quasi instantané à une grande quantité d'informations à très petit coût.

Les mentalités évoluent pourtent petit à petit amenant la presse à adopter le web à travers différentes initiatives. Outre le succès grandissant de Storify, le journal "Le Monde" projette de fusionner ses rédactions print et web.

Le leader des réseaux sociaux, Facebook, propose aussi ses services à la presse avec le lancement d’une page pour aider les journalistes à mieux utiliser le réseau social comme source d'information et leur permettre de se rapprocher de leur audience. Rappelons que son concurrent Google a lancé récemment  son premier magazine d'information.

En fin de compte, au même titre que les entreprises cherchent à goûter à plus de croissance en utilisant les réseaux sociaux, la presse, appuyée par ces supports, peut, elle aussi, accroître son audience.


Sources: 
mardi 8 mars 2011 | By: Nevert Degirmenci

Trois outils pour présenter le résultat d'une veille

L'importance de la mise en place d'un système de veille en entreprise est indéniable. Elle peut être comparée à un sous-marin surveillant un secteur et guettant des signaux d'alerte. L'objectif pour son commanditaire est de maintenir l'état de paix; celle de l'entreprise, par rapport à ses concurrents, en l'occurrence.

Après avoir récolté une masse d'informations, le veilleur se doit de faire émerger les informations pertinentes et utiles et de les mettre en forme.

Si le web fournit des flux d'informations actualisées, il offre également une palette d'outils d'agrégation de contenus gratuits. Trois outils proposent un résultat agréable à lire:

- Paper.li : cet outil sert une veille réalisée sur Twitter. Dans ce cas, il faut s'abonner au préalable à des profils qui relaient des informations et des liens en rapport direct avec le sujet de la veille. Ensuite, il reste à choisir la périodicité de publication. Celle-ci contient alors les tweets sous forme de journal en ligne;

- Blogger: cette plate-forme peut être détournée de son utilité première, à savoir la création d'un blog public. Pour l'utiliser dans un contexte de veille, il suffit d'en limiter l'accès à un cercle restreint de personnes. Les informations retenues y seront alors publiées sous forme de billets auxquels il est possible d'insérer des commentaires à destination des commanditaires de la veille.

- Zinepal: cet outil présente l'avantage de compiler les informations retenues sous forme de journal. Les informations retenues seront publiées sous forme d'articles de presse dans la police de son choix. Le résultat d'une veille peut par exemple prendre la forme d'un Wall Street Journal dont le contenu, la forme et la cible  seraient personnalisables.

Vous voilà parés pour présenter de façon lisible et esthétique les informations sélectionnées provenant de vos nombreux abonnements à des flux RSS.
vendredi 4 mars 2011 | By: Nevert Degirmenci

Apéritweet le jeudi 10 mars à Bruxelles

                             
Les bonnes habitudes s'installent...

Seconde édition que nous espérons devenir  une institution un rendez-vous mensuel et l'occasion de se rencontrer IRL*.

Le menu reste le même: web, réseaux sociaux, veille, identité et réputation numériques; bref, les thèmes qui nous relient.

Pour celles et ceux qui ont regretté avoir manqué le premier, la séance de rattrapage aura lieu le jeudi 10 mars à 18h à Bruxelles. Quant au lieu, après hésitation entre les Halles Saint Géry et le Mundo B à Ixelles, cette seconde rencontre aura lieu une nouvelle fois aux Halles Saint Géry.

Vous pouvez vous inscrire ici et à jeudi.

*IRL= in real life : la vraie vie ;-)

mercredi 16 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

La veille, gage de pérennité des entreprises

Le développement du web a considérablement modifié les habitudes des internautes. Le recours à la recommandation est une tendance qui se renforce. Ces échanges d'avis devant des millions de paires d'yeux peuvent engager la réputation numérique d'une entreprise dans une chute abyssale. Ils peuvent à l'inverse, la faire monter en flèche aussi rapidement. Les forums, blogs et autres médias sociaux sont autant de supports qui laissent la parole aux consommateurs.
Selon Christian Harbulot, directeur de l'Ecole de guerre économique à Paris, "l'information est une richesse aussi importante que le pétrole". Cette information, de préférence pertinente, influence grandement la stratégie en fonction des conjectures.

C'est pourquoi les entreprises  réactives à leur environnement misent sur l'adoption d'un système de veille. Celui-ci sera performant s'il permet de détecter à temps les signes avant coureurs d'une crise ou, a contrario, de reconnaître l'information qui permettra de maintenir ou de renforcer l'avantage compétitif.

Outre les abonnements aux bases de documents ou aux services externes de revues de presse parfois onéreux et déjà obsolètes, une veille reposant sur des sources provenant du web présentent l’avantage de proposer des informations actualisées en temps réel. 

Il reste, néanmoins, à distinguer les deux formes de veille: la veille défensive et la veille offensive. La première repose sur la protection du patrimoine informationnel. L'objectif est d'éviter les fuites d'informations stratégiques à travers notamment, l'imprudence d'un stagiaire ou la publication en format PDF de documents confidentiels.

La seconde, quant à elle, regroupe les veilles concurrentielle, technologique, commerciale et juridique. Elle consiste en la surveillance de l'environnement immédiat ou plus large et des dernières innovations ou mises à jour concernant le secteur d'activité de l'entreprise.

L'essentiel, in fine, est d'utiliser la récolte des informations pertinentes issue d'une veille pour assurer à l'entreprise sa pérennité. La valeur ajoutée de la démarche passe par une touche de sérendipité.
lundi 7 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

Youseemii affinera les recherches pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne

Youseemii, le moteur francophone de mesure de la réputation numérique étoffe ses services d'un point de vue géographique. 

Dès la mi-février, le site proposera des recherches affinées pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne, a annoncé IDV-Com, la société éditrice du moteur Youseemii suite à la publication du dernier billet publié sur ce blog et intitulé « Comment se forger une image de son identité numérique".

Connu initialement pour retracer la présence en ligne des personnes, Yoursemii permet également de passer à la loupe les informations numériques concernant les marques et les entreprises.

Les requêtes introduites livrent des résultats classés par catégories et selon les informations glanées sur les blogs, Facebook, Twitter, journaux en ligne, Google (y compris une comparaison entre Google et Bing), etc.

Compte tenu du fait que les internautes contribuent à la notoriété d’une entreprise ou d’une marque à travers les différents contenus qu’ils génèrent sur les réseaux sociaux, leur avis influe dès lors  sur le baromètre de mesure de la réputation numérique d’une entreprise.

Sur Youseemii, la vérification de la réputation présente la synthèse des empreintes numériques sous différentes formes..

D’une part, le duo compare permet de comparer simultanément des recherches.

D’autre part, le site f
ournit un score de visibilité aussi bien global que par rubrique et par source. 

Le site permet, en outre, de conserver en souvenir la synthèse de sa réputation numérique grâce à la conversion des résultats en pdf.


jeudi 3 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

Comment se forger une image de son identité numérique

"A l'avenir, chacun aura droit à quinze minutes de célébrité mondiale", avait déclaré Andy Warhol en 1968. Après la télévision, le web et ses réseaux sociaux sont devenus le théâtre d'une gloire éphémère ou d'une honte, elle, beaucoup moins éphémère.

Le droit à l'oubli numérique reste un concept défendu mais difficilement applicable. L'identité numérique et, par extension, la réputation numérique nécessitent donc une attention particulière.

Qu'il s'agisse de celles d'une personne ou d'une entreprise, plutôt que de laisser son reflet numérique miroiter librement sur le web, mieux vaut en être l'artisan et le maître. Dès lors, avant de se lancer à l'assaut des réseaux sociaux dans une optique professionnelle, il est conseillé de vérifier les liens associés à son nom.

Plusieurs sites permettent de se figurer les différentes facettes de soi disséminées sur le web; en voici une sélection:
  • 123people  moteur de recherche de personnes. Il est néanmoins possible de supprimer les données récoltées par ce site (cfr Webastuces);
  • Spokeo est un site qui retrace toutes les activités des internautes sur un grand nombre de médias sociaux à partir de la seule adresse e-mail;
  • Webmii: est un moteur de recherche de personnes avec la particularité de livrer un coefficient de présence sur Internet;
  • Zoominfo : est un moteur de recherche sur les personnes et les sociétés. Les informations recueillies proviennent de multiples sources mais elles concernent essentiellement les Etats-Unis;
  • Youseemii est un moteur de recherche de personnes en français qui permet de tester la présence en ligne;
  • pipl permet de ratisser large sur l'ensemble du web;
  • Snitch Name permet des recherches en anglais à partir des noms et prénoms dans plusieurs réseaux sociaux;
  • Pipl permet de ratisser large sur l'ensemble du web pour dénicher des empreintes de soi;
Et ce dernier qui permet d'évaluer la réputation numérique d'une entreprise:
  • Pick a news est un moteur de veille puisant ses informations dans la presse écrite, audiovisuelle et Internet
Cet échantillon volontairement sélectif (avec pléonasme tout aussi délibéré) contient les sites les plus couramment utilisés pour sonder son image.

Et lorsque le résultat de la recherche révèle une réputation peu flatteuse, faire vœu de renoncement numérique pour l'éternité ou,  pire, songer au suicide virtuel est peut-être exagéré.

En effet, il reste l'option suivante: construire une présence maîtrisée et assumée sur les médias sociaux principaux (au hasard: LinkedIn, Twitter, Viadeo ou Facebook) et y présenter une image soignée, un profil fidèle à la réalité. Le référencement naturel dans les moteurs de recherche, très favorable aux réseaux sociaux pré-cités, enfouissent les "casseroles" parmi les derniers résultats. Il faut néanmoins s'armer de patience.

Et comme en guise de récompense, une bonne visibilité numérique offre des possibilités d'élargir son réseau professionnel ou amical, permet des rencontres qui n'auraient jamais eu lieu dans la "vraie vie", ...

En conclusion, sur le web: mieux vaut se prémunir (d'une identité maîtrisée) que souffrir (d'une image écornée).



dimanche 23 janvier 2011 | By: Nevert Degirmenci

Storify: pensé pour la presse, créé par un Belge

Tandis que certains freinent la sortie de l'enlisement de la Belgique en invoquant la formule latine  "Fabula Jacta Est"* (la pièce est finie), des citoyens belges écrivent, eux, leurs pièces à succès.

Xavier Damman, installé depuis 2009 à San Francisco, en est une belle illustration. Le Belge a fondé avec Burt Herman, ancien reporter à l’Associated Press,  Storify. Le site, accessible sur inscription est présenté par la blogosphère comme le symbole du renouveau du journalisme.

La plateforme sert à rassembler des informations comme des pièces de puzzle pour en construire la version de son choix. Ces informations peuvent revêtir toutes les formes allant des articles de presse, billets de blog, pages Facebook aux images et vidéos.
L’idée est donc de choisir un sujet dont on oriente la trame à partir du contenu importé de Twitter, Facebook, Google, Flickr, Youtube, Slideshare et les flux RSS. Les médias sociaux se mettent ainsi au service de l’information.

L’assemblage de contenus, appelé drag and drop (glisser et déposer) y est facilité grâce à l’association d’un moteur de recherche lié à une interface de mise en page. L’auteur devient ainsi son propre rédacteur en chef et éditorialiste.

Si le site est pensé pour la presse, les versions en ligne du Washington Post, de Métro et Marianne l’utilisent déjà, les blogeurs également y trouveront leurs comptes.  L’histoire créée autour d’un sujet avec de mutliples supports et des commentaires offrent une vision panoramique de l’information.
Avec cet accès rapide et complet de l’information, Storify sonnera-t-il le glas des agences de presse ?

 *Fameuse incantation d’esquive souvent prononcée par le leader des nationalistes flamands, en alternance avec "Alea jacta est" (les dés sont jetés)

Sources : Locita et Les Inrocks 

ApériTweet le 7 février à Bruxelles

  


Les 14 oiseaux WIS (Web Information Specialist) qui arrivent en fin de formation invitent leurs followers, following (ou bientôt les deux) à participer à l'ApériTweet qu'ils organisent le 7 février. Ils sont nombreux à être très actifs sur Twitter : ils gazouillent au quotidien sur l’Intelligence stratégique, le web, les réseaux sociaux, l'identité numérique, la veille, etc.

Bref, ils passent leurs connaissances de bec en bec et souhaitent rassembler en plumes chair et en os leur réseaux pour poursuivre leurs échanges en plus de 140 caractères avec d’autres oiseaux belges dans un nid cadre décontracté, convivial et zen.

A vos agendas :

ApériTweet
Lundi 7 février 2011 
A partir de 18h00 
Halles Saint Géry, à deux battements d’ailes de la Bourse de Bruxelles

Pour toute info complémentaire : Twittez-nous et RT le message ;-) 

@NevertDe @lyhiarnolin @Fabianbws @sophienasaridis @stefaniaperrini @juliefdp @KaminiDaems @mugwanezaalain @beWISenow @xavierrouchaud @MarjorieDes @WIS01 

Vous pouvez également vous inscrire ici 

dimanche 16 janvier 2011 | By: Nevert Degirmenci

Vers une identité "numéréelle"?

Que ce soit par effet d’émulation, par curiosité ou pour des raisons professionnelles, la présence sur les nombreux réseaux sociaux multiplie les identifiants et les mots de passe. 

A moins de choisir un identifiant unique identique à celui de  sa(ses) messagerie(s), il devient de plus en plus difficile de retenir des séries de chiffres et de lettres qui constituent l’identité de son alter ego virtuel.

L’administration Obama pourrait y remédier puisqu’elle planche sur un projet permettant aux internautes américains de n’utiliser qu’un seul identifiant pour s’authentifier en ligne. 

Et pour éviter d’être accusée d’avoir la main mise sur les données personnelles en ligne, elle en confierait la gestion à des entreprises privées.

L’objectif du projet est de simplifier la gestion des identités numériques des internautes. Cet identifiant unique n’aurait ni la valeur d’une carte d’identité numérique officielle, ni ne serait obligatoire.

L’initiative n’est cependant pas nouvelle ; d’autres tentatives menées par le passé, en France notamment, ont échoué.

Si elle aboutit et se généralise, elle risque de déplaire aux internautes opposés à une identité unique. Il s'agit de ceux qui ont une, voire des vies, sur le web à travers une identité numérique assumée et d’autres accolées à un avatar et un pseudonyme.

Le concept pourrait, en revanche, ravir les adeptes d’un web « transparent », débarrassé des trolls (personnes provoquant la polémique sous couvert d’anonymat) qui polluent les plateformes d’échanges.

Force est de constater que ce genre d’initiative amenuise la frontière entre l’identité réelle et l’identité numérique pour aboutir peut-être un jour à une identité "numéréelle".

Et pose la question de la sécurité quant aux conséquences sur la réputation numérique en cas d’usurpation de l'identifiant unique.

Etes-vous favorable à un tel projet ?


Lire aussi sur le même sujet: Journal du Net et Kaïros Mosaïque 
mercredi 12 janvier 2011 | By: Nevert Degirmenci

Au fil du web a changé de look

...et précédemment de nom. La métamorphose a enfin eu lieu.

D'abord avec le nom: "Sur la route de l'Intelligence stratégique" et maintenant le look.

Le titre était beaucoup trop long, pas vraiment adapté pour un blog, selon moi.

Après mûre réflexion, j'ai opté pour ce titre parce que je puise mon inspiration dans les nombreux blogs que je suis au fil de mes lectures sur le web.

Quant au modèle, l'aspect mappemonde couleur chocolat rendait difficile la coordination des couleurs de police et d'images.

Ah j'oubliais...vous pouvez désormais me joindre aussi par e-mail en cliquant sur l'image de l'enveloppe un peu plus bas à droite.

Comment le trouvez-vous?
mardi 11 janvier 2011 | By: Nevert Degirmenci

Colloque des WIS le 17 mars à l'hôtel de Ville de Bruxelles

Le colloque "Tirez profits du Web: 14 solutions" se tiendra le 17 mars entre 14 et 17 h à la Salle Gothique de l'Hôtel de Ville de Bruxelles.

Avis aux décideurs et dirigeants d'entreprise, les Web Information Specialist sont prêts à insuffler une vague de renouveau aux acteurs économiques grâce aux ressources disponibles sur le web.

Après avoir côtoyé pendant six mois les experts en Intelligence stratégique de Brainsfeed qui ont leur ont transmis leur savoir, les quatorze WIS ont le plaisir d'exposer leurs solutions aux entreprises désireuses de développer leurs affaires.

En marge de la formation, ils ont mis en pratique les connaissances qu'ils ont acquises auprès de cinq entreprises à travers des missions d'Intelligence stratégique.

Ne ratez pas l'occasion de découvrir leurs conseils pour développer vos affaires grâce au web.

En attendant le colloque, voici une première présentation:

    
                                        


A suivre...
dimanche 9 janvier 2011 | By: Nevert Degirmenci

Ne vous limitez pas à Google en matière de recherches

Google domine sans conteste le marche de la recherche sur le web. Avec des résultats avoisinants les 90% partout en Europe (95% en Belgique et aux Pays-Bas), le moteur rassemble "seulement" 70% des recherches effectuées sur le web aux Etats-Unis. 

Le géant de la recherche se trouve actuellement au cœur d’une enquête menée par la Commission européenne sur d’éventuels abus de position dominante.

Pourtant, contrairement aux licences de Microsoft installés sur les machines que l’on paie sans avoir le choix, le recours à Google pour effectuer une recherche n’est pas une démarche similaire. Il existe une multitude d’autres sites qui fournissent des résultats aussi pertinents, voire plus que Google. En voici une liste non exhaustive :

Moteurs de recherches:

Un moteur de recherche est un logiciel permettant de retrouver des ressources (pages web, forums, images,...).
  • Exalead est un moteur européen qui a récemment décroché le contrat du moteur de recherche sémantique pour le service Gallica de la Bnf (bibliothèque Nationale de France);
  • Search.Yahoo  teste actuellement son assistant de recherche, Search Assist, une espèce de faux jumeau de Google Instant. Il repose sur le même principe puisqu’il affiche des réponses à mesure que l'utilisateur saisit une requête;
  •  Bing : le moteur de recherche lancé par Microsoft en remplacement de Live Search. Le site modifie l'image de fond tous les jours. Une liste de recherche est produite à partir d'une technologie sémantique nommée Powerset acquise par Microsoft en 2008;
  • Ask : moteur de recherche américain, ayant également une version française;
  • Blekko est un moteur de recherche participatif actuellement en version bêta. Son principe réside dans les résultats affichés, qui sont basés sur la contribution des internautes de la même façon que l'encyclopédie Wikipédia;
  • Soople: c'est une interface d'interrogation qui propose sur une même page à onglets toutes les fonctionnalités de recherche de Google; il propose notamment une fonction de calculs;
  • Wolfram Alpha est un moteur de recherche intelligent qui comprend le sens des requêtes qu'il reçoit. Il permet, à titre anecdotique, de tout connaître sur le jour de votre naissance;
  • Yauba est un moteur de recherche d'origine indienne, disponible en langue française, qui met en avant sa volonté de protéger la vie privée et l'anonymat des utilisateurs. Son credo se résume en une phrase: "Nous ne conservons aucune information qui vous identifie personnellement. Point final";
  • Ecogine est le moteur de recherche dans l'air du temps. Présenté comme un moteur écologique. il affirme que l'intégralité des recettes issues des recherches est distribué à des associations à but environnementales;
  • Scirus est un moteur du web universitaire spécialisé dans la recherche de documents scientifiques produit par Elsevier Science;
  • Technorati est le moteur de recherches qui répertorient des blogs;
  • Qwiki : actuellement en version alpha (version de développement d'un logiciel), il est considéré comme le moteur de recherche du futur. C'est sans conteste le plus original dans sa catégorie étant donné qu'il se présente comme un moteur de recherche vocale. Le moteur, plutôt que d'afficher une liste de liens textuels, renvoie des images. Les contenus sont donc des médias commentés par une voix de synthèse. Qui a dit que la réalité dépassait parfois la fiction?
  • Harvester42  interroge 42 moteurs dont la liste est affichée en page d'accueil. Il permet de catégoriser les résultats par type : générale, image, littérature, science, people, …
  • Yebol: est un moteur qui allie recherche universelle, clustering (rangement des résultats de recherche dans des dossiers thématiques) et tris humains.
Annuaires:

Les annuaires concernent les informations d'archives et non d'actualité immédiate et son entretenus par des êtres humains par opposition aux moteurs qui sont alimentés par des logiciels.
  • DMOZ est un répertoire de sites web sous licence open directory. Ce annuaire humain alimenté et géré par des éditeurs bénévoles. Les informations y sont classées par catégories et par ordre alphabétique. C'est le répertoire de Google (oups, tous les chemins mènent quand même à Google);
  • Dir.Yahoo: Yahoo est le seul à disposer d'un annuaire et d'un moteur de recherches. 
Métamoteurs :

Un métamoteur est un logiciel qui puise ses informations à travers plusieurs moteurs de recherche, trient ces résultats et les catégorisent.
  • Ixquick Les résultats proviennent de douze moteurs de recherche. Il met l’accent sur la confidentialité. Le site limite la rétention des informations à 48 heures;
  • Webcrawler  rassemble les meilleurs résultats d'autres moteurs de recherche, dont notamment Google, Yahoo, Bing et Ask. Il permet d’effectuer des recherches aussi bien dans l’actualité que dans des contenus images ou vidéos;
  • Clusty: Ce moteur, trie et classe les résultats des requêtes dans des dossiers thématiques;
  • Alltheweb Le site propose plusieurs liens vers un même site;
  • Zuula permet de cibler ses recherches sur les images, vidéos, news, libellés, blogs et jobs;
  • Qrobe.it ets un métamoteur fouillant les bases de données de Google et Bing, mais aussi de Ask. Le site propose dans un onglet en page d’accueil les syntaxes de recherches rapides.
Comparateurs de moteurs :
  • BlindSearch est un moteur de recherche qui vous donne trois résultats de recherche provenant de Google, Yahoo et Bing sans faire apparaître l’origine du résultat. Il ne vous reste plus qu’à voter pour la liste de résultats qui vous semble la plus pertinente avant de découvrir le logo du moteur ;
  • Bing and Google compare en deux colonnes Google et Bing;
  • Scour est un moteur qui mélange le social et le communautaire, il compare les résultats de Google, Yahoo! et Bing. La plate-forme propose aux internautes de voter et commenter les liens et les rétribue pour leur implication;
  • SearchBoth permet d’effectuer des recherches simultanées sur Google et Yahoo.

Outre la possibilité de multiplier et de recouper les sources, la recherche alternative permet d’échapper à la collecte et la conservation des données personnelles reprochées à Google.

Il ne vous reste plus qu’à combattre vos réflexes en utilisant ces outils de recherches. Vous en connaissez d'autres?  N'hésitez pas à laisser un commentaire et ne cherchez plus ...trouvez!

vendredi 31 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

L’expérience 42 ou le projet altermondialiste du web


Les noms de domaines formulés en lettres et dans l’alphabet latin pourraient bientôt côtoyer des noms de domaines en chiffres dans la barre d’adresse de votre navigateur, mais seulement pour des sites triés sur le volet par une communauté de geeks libristes, c’est-à-dire adeptes du logiciel libre (GNU/GPL), à l’origine du projet baptisé Registry 42.  

Défini comme une expérience ou une philosophie, le projet prévoit le lancement d’un nouveau nom de domaines en .42 et réservé aux contenus libres et non commerciaux afin de permettre à « l’utilisateur visitant un site web muni du TLD (top level domain) .42 de trouver un contenu pertinent ». 

Pour les non initiés, les TLD, traduisez noms de domaine de premier niveau, englobent les .com , .org, .net , etc., auxquels sont venus s’ajouter les noms de domaines nationaux tels que .be, .fr , .uk, … 

Exprimés en lettres, ils masquent l’adresse IP des sites constituée d’une série de chiffres et plus difficile à mémoriser. C’est l’ICANN, l’instance internationale en charge des noms de domaines, qui traduit ceux-ci en adresse IP pour permettre la connexion au site web souhaité.
Les noms de domaines en chiffres comme le prévoit le Registry 42 ne sont donc pas reconnus par ce système de conversion.

L’expérience 42, annoncé en cette fin de cette décennie, a provoqué des réactions vives sur la blogosphère. Certains louent le projet, qualifié d’alternatif et ayant pour vocation de préserver l’Internet de la connaissance, des savoirs et des échanges loin de toute considération mercantile.
D’autres lui reprochent son sectarisme sans oublier les écueils techniques pour accéder à ce type de sites.

L’expérience 42 peut, à ce titre, être qualifiée de projet altermondialiste du web au vu de l’idéologie qui l’anime.

L’idée, quant à elle, n’est cependant pas nouvelle. En Chine, les noms de domaines en chiffres sont courants parce qu’ils sont plus faciles à retenir par la population, peut-on lire sur Wikipedia. Certains chiffres étant néanmoins à bannir comme le 4 qui symbolise la mort alors que d’autres sont préférés comme le 6 et le 8 qui apportent respectivement chance et argent.

C’est tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année 2011. 

Lire aussi la critique positive sur Tancrède et Eléonise's blog
et la critique plus acerbe sur Ergonomie Web
lundi 27 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Quand secteur rime avec succès sur les réseaux sociaux

Wordle: UntitledL’utilisation des réseaux sociaux comme outil de communication est un phénomène en croissance dans les entreprises.

Certaines s’y lancent à pieds joints sans préparation; d’autres confient cette tâche à un community manager, un nouveau métier très prisé depuis près de deux ans.

Mais si les entreprises qui ont cédé à l’appel des sirènes du web social en retirent au moins un gain de popularité, tous les secteurs ne sont pas égaux devant les réseaux sociaux. 

Sur Facebook, parmi les plus grandes entreprises américaines, ce sont celles liées aux produits de grande consommation, à la vente de détail ou à l’industrie automobile qui comptabilisent le plus grand nombre de fans. 
La présence sur cette plateforme sert surtout à rassembler et maintenir une communauté de fans et à en faire des ambassadeurs de la marque à travers des concours et des promotions. Sur Facebook, 40% des utilisateurs suivent une marque et 70% sont situés hors USA.

Quant à Twitter, il permet surtout aux sociétés spécialisées dans le secteur high-tech ou celui du voyage de tirer leur épingle du jeu du plus grand nombre de followers. 
Le site de micro-blogging permet de publier des messages informatifs et de désamorcer des attaques contre la marque. Sur Twitter, 25% des membres suivent une marque et 60% sont situés hors USA.

En ce qui concerne le réseau professionnel, LinkedIn, ce sont les établissements bancaires ou les entreprises de télécommunications qui arrivent en tête du classement des connexions. Il est surtout utilisé pour des échanges professionnels; c'est donc le caractère B2B qui prime. 

Cette nouvelle catégorie d'entreprises, baptisées entreprises réseaux, qui tirent profit des services offerts par le web social, affirment constater des répercussions positives sur leurs performances.

Selon une étude réalisée par le cabinet Mc Kinsey (lire les résulats sur L’Atelier), les entreprises ayant investi de façon intensive dans le web collaboratif affirment avoir :

- gagné en rapidité d’accès à la connaissance;
- amélioré l’efficacité du marketing pour plus de la moitié d'entre elles;
- diminué les coûts de la communication pour 15 à 25% des entreprises interrogées.

Reste aux entreprises encore hésitantes à évaluer la balance entre les efforts à fournir et les profits escomptés selon leur secteur et à observer de quel côté elle penche.  

Lire aussi l'Atelier et l'infographie des réseaux sociaux sur Waebo
mardi 21 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Facebook, la future plus grande plate-forme de cybermarchands

Facebig
Avec une communauté de membres aussi importante que la population européenne, Facebook a séduit les entreprises qui y voient un moyen d’accroître leur popularité et de sonder leurs consommateurs. 

Le média social devient un élément majeur de stratégie au point que la marque Heinz, par exemple, promeut son profil Facebook sur ses bouteilles de ketchup. 

Le numéro un des réseaux sociaux poursuit sa conquête des entreprises en proposant régulièrement de nouvelles applications qui ont abouti à l’émergence d’un concept nouveau : le social shopping ou l’e-commerce social.  

Actuellement, deux applications offrent aux entreprises la possibilité de transformer leur profil en un mini-site de e-commerce : 

- Payvment : application américaine, accessible uniquement en anglais et gratuite, elle permet la vente de produits grâce au paiement sécurisé par Paypal et par carte bancaire au sein même des pages Facebook. Plus de 40 000 revendeurs d'environ 750 000 produits l’auraient déjà adopté. 

- Boosket est une application plus récente, développée par des Français, Contrairement à la première, celle-ci est payante et permet d’afficher entre 100 et 5000 produits. Présentée comme un outil de promotion, elle ne permet pas le paiement en ligne mais dirige les clients potentiels vers le site corporate. Plusieurs entreprises françaises ont déjà franchi le cap du social shopping avec cet outil. 

Le média social affine clairement son offre à destination des entreprises puisqu’il a récemment introduit Deals, un service à mi-chemin entre la géolocalisation et le e-market lui permettant d’établir des partenariats avec des sociétés commerciales. 

Le vivier de consommateurs potentiels présents derrière chaque profil pourrait  même s’élargir au marché chinois. Mark Zuckerberg, en visite en Chine, a rencontré ce lundi le dirigeant de Baidu, le premier moteur de recherches du pays, jusqu’ici fermé à Facebook. 

Le jeune milliardaire, auréolé par le Times du titre de personnalité de l'année, peut encore nourrir des rêves de grandeur. Celui qui est à la tête de la communauté virtuelle qui, si elle était un pays, occuperait la troisième place des pays les plus peuplés de la planète, est parti à la rencontre de la nation arrivant en tête du classement. Il songe peut-être à créer la plus vaste plate-forme commerciale du monde sur le web. 

vendredi 17 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Les réseaux sociaux comptent un nouveau: Sens Critique

La communauté des réseaux sociaux accueille un nouvel arrivé. A côté des géants comme Facebook, LinkedIn, Viadeo et consorts, il en existe beaucoup d'autres déclinés sous différents thèmes. 

Baptisé Sens Critique, ce réseau alternatif fait appel, comme son nom l'indique au sens critique des internautes. Ses membres sont invités à donner leur avis sur les films, livres, jeux, séries télévisées, BD.

Les critiques littéraires et autres experts auto-proclamés ou reconnus comme tels ont peut-être du soucis à se faire. Avec le succès grandissant des réseaux sociaux, les internautes vont consulter les avis d'autres consommateurs avant d'arrêter leur choix sur un voyage, un appareil photo, un livre, etc. Ils se fient plus à l'avis de leurs pairs qu'à celui d'un expert unique.

Sens Critique propose également la confrontation des avis dans la rubrique "match des critiques" qui permet de lire, côte à côte, les avis positifs et négatifs émis pour chaque oeuvre.

Partagez vous aussi vos préférences ou vos déceptions sur Sens Critique

Source: Christian Amauger
mercredi 15 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Une identité numérique mal soignée nuit à l'emploi

                                                                                                   
                                                                           Source: Youtube
 
L’identité numérique, définie comme l’image que l'on véhicule de soi sur le net, n'est plus l'apanage des personnalités et des vedettes, elle concerne aujourd'hui tous les internautes. 

Pour en avoir un aperçu, il suffit de « googler » les nom et prénom d’une personne pour connaître ses activités sur le net. Une vérification simple et rapide à laquelle les employeurs ont recours tant pour vérifier la bonne foi de leurs salariés absents que pour embaucher une nouvelle recrue. 

Les sites de socialisation, en rendant plus floue la frontière entre sphère privée et publique, constituent une menace notamment dans le monde du travail. La raison d'être des réseaux sociaux repose sur l'incitation à une forme de nudisme virtuel qui peut avoir des conséquences  néfastes. Certains l'ont appris à leurs dépens.

Un jeune britannique, Kevin Colvin a été la première victime sociale de Facebook. Il s’était absenté de son travail prétextant une urgence familiale pour, en réalité assister à une fête d’Halloween. Des photos ont été prises et ont ensuite été publiées sur son profil avant d’être visionnées par son employeur qui l’a sanctionné en le licenciant. 

Pour éviter que tout ce que vous dites ne soit retenu contre vous, virer à la paranoïa n’est pas la solution. Concernant Facebook, il est par exemple possible de configurer son profil par la création d’une liste professionnelle dont on peut réduire la visibilité à un cercle restreint. 

La précaution est également de rigueur sur d’autres réseaux de partage de photos comme Flickr ou vidéos comme Youtube. Sans oublier les commentaires sur les blogs ou micro-blogs. Les traces qu’on y laisse sont permanentes. A ce sujet, les administrateurs de blogs enregistrent de plus en plus souvent des demandes de suppression de commentaires pour que ces derniers ne leur nuisent pas face à un futur employeur. 

Les internautes avertis recourent à un système de veille pour les alerter chaque fois que leur nom apparaît dans des pages web. A eux ensuite de juger si ces traces distillés sur la toile sont valorisantes et assumées.

Lire aussi : La tribune et La Libre
mardi 14 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Journalisme et Intelligence Economique : même objectif d’influence

A premier abord, les similitudes entres ces deux disciplines ne sautent pas aux yeux. Pourtant, à y regarder de plus près, une comparaison concernant les démarches qu'elles engagent révèle des points communs.

Le journaliste collecte des informations d’abord pour comprendre le contexte de son sujet, il interviewe ensuite les acteurs ou les experts pour construire son sujet. Son objectif est d’informer; dans l'idéal, de révéler un scoop. 

L’expert en Intelligence économique, quant à lui, collecte des informations présentes principalement sur le web, les analyse avant de transmettre ses conclusions aux dirigeants d’entreprise afin de les aider à orienter leur stratégie et les aider à se distinguer de leurs concurrents. 

La différence entre les deux métiers se situe dans la taille du public : lorsque le journaliste vise l’ensemble de la population ou une partie de celle-ci, dans le cas où il preste pour un média spécialisé, l’expert en intelligence économique s’adresse, de son côté, exclusivement à un client. 

Le point commun entre les deux réside dans l’objectif poursuivi : l’influence. Diffusé dans une optique d’objectivité, l’œuvre du journaliste est toutefois dépendante du choix du sujet et de son traitement, rarement anodins. En matière d’intelligence économique, le rôle d’influence destiné aux acteurs économiques est beaucoup plus évident. 

Une comparaison entre les deux démarches m’a inspiré ce billet, étant moi-même concernée par ces deux disciplines. 

Elle est disponible sur le blog de Global Analysis France
lundi 13 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Liens et blogs hissent les sites dans les moteurs de recherche

Source: Supeva référencement
Lorsqu’une entreprise décide de concevoir un site, pensé comme une vitrine de ses activités sur le net, elle se retrouve confrontée au souci du référencement. 

L'objectif est de tracer des chemins qui amènent les visiteurs vers lui et d'apparaître parmi les premiers résultats de recherche dans les moteurs; les visites directes mises à part. 

Il existe deux types de référencement: le référencement naturel et le payant. Si le site comporte un e-commerce, les efforts seront concentrés sur les deux types de possibilités.

Nous nous concentrerons ici sur le référencement naturel sachant qu’il achemine 70% des visites vers les sites tandis que le payant est à l’origine de 30% d’entre elles. 

Pour ce faire, plus un site obtient de liens à l’extérieur de ses pages, plus il étend son réseau et sa popularité. Cette démarche qui s'apparente à une campagne de marketing doit surtout comporter des liens externes de qualité. 

D’abord grâce à la tenue d’un blog et en y incluant un lien vers vote site. Le blog transmet sa popularité vers le site et influe sur le référencement dans les moteurs de recherche. Si on établit une comparaison, il agit comme un agent pour une vedette.

La désignation d’un « expert » au sein de l’entreprise chargé d’intervenir dans les forums est un autre moyen à condition d'y associer la signature à un lien vers le site. Dans ce cas, la réponse dans les forums doit impérativement être intéressante et pertinente pour éviter d’être exclu par les modérateurs. 

La création d’un Tweeter représente un autre maillon de la chaîne d’un meilleur référencement. Après avoir publié un billet sur le blog, faites-le savoir à votre réseau en le tweetant. Pour poursuivre dans la comparaison, le micro-blog joue ici le rôle d’attaché de presse.

La mise en place d’un système de veille permet de se tenir au courant des activités de la concurrence et des dernières nouveautés dans le secteur concerné. 

Les images présentes sur les sites participent aussi du référencement. Moins influentes que les liens, les images surtout attractives peuvent accrocher le regard et être responsable de la bonne audience d’un site.

Enfin, avant d’entreprendre ces actions, il faut penser le contenu du site et choisir le nom de domaine adéquat mais aussi définir la cible. Ceci permet d’adapter le style et le vocabulaire utilisés en rapport avec la cible visée, sans omettre de soigner les titres et le contenu des pages.
 

samedi 11 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Mark Zuckerberg se dévoile à l’occasion du lifting de Facebook

                         
 
                                                                   Source: Youtube - Interview de Mark Zuckerberg sur CBS

Après le film The Social Network retraçant la création de Facebook, Mark Zuckerberg a accordé une interview à la chaîne américaine CBS à la veille du lancement de la nouvelle interface du réseau de profils.

Si Facebook était un pays, il se classerait, avec sa communauté estimée à un demi-milliard de membres, en troisième position derrière la Chine et l’Inde des pays les plus peuplés. Paradoxalement, l’homme, à l’origine du réseau social le plus populaire, cultive le secret sur sa propre personnalité alors que son œuvre est fondée sur le principe inverse.

La nouvelle interface change le design et le classement des informations ; ce qui entraîne les abonnés à dévoiler encore plus d’informations personnelles.

Cette interview permet néanmoins de découvrir un Mark Zuckerberg plus sûr de lui, souriant et à l’œuvre parmi ses employés. On les voit par ailleurs soumis à un étrange compte à rebours pour limiter le temps accordé aux tâches.

Le milliardaire de 26 ans est également interrogé sur la polémique liée à la paternité de Facebook et sur la protection des données personnelles. Le site compile une énorme masse d’informations sur ses abonnés, au fil des applications très nombreuses et récurrentes installées, que Mark Zuckerberg nie vendre à des tiers.

La bataille que se livre Facebook et Google est aussi traitée à travers le récent service de messagerie qui combine chat, e-mails et SMS annoncé comme le « Gmail killer » (« le tueur de Gmail »).

Cette bataille se solde par un score de 1-0. Facebook l’emporte sur Google en termes d’audience ; les internautes auraient, en effet, passé plus de temps sur l’un que sur l’autre au cours de l’année dernière.
jeudi 9 décembre 2010 | By: Nevert Degirmenci

Débroussailler pour dénicher l'information pertinente

Photo: Google
Le spécialiste de la recherche d'informations sur le web doit avant tout se poser en trouveur d'informations pertinentes.

Le web regorge d'informations de toutes sortes, provenant de sources diverses sous des formats variés.

Les indices formant l’identité d’un fichier web sont révélateurs de sa pertinence et de l’importance à lui conférer. Cela dépend évidemment de son intérêt vis-à-vis de l’usage que celui que l’on qualifiera, ici, de trouveur d’informations veut en faire.

Les indices qu’il récolte sur ses trouvailles ajoutés à sa faculté de reconnaître les informations pertinentes qu’il analysera par la suite participent à l’ensemble des compétences dont il peut se targuer auprès de ses clients lorsqu’il leur propose une mission en intelligence économique.

Au même titre qu’un journaliste d’investigation espère révéler un scoop, le trouveur aspire à dénicher un type d’informations teinté de gris, à tendance gris foncé ; la blanche étant celle qui ne présente plus d’intérêt et la noire étant une sorte de graal.

Pour les évaluer et les placer dans le prisme des couleurs, il convient d’abord de les remettre dans leur contexte :

  • En identifiant la cible du document à travers le ton et le style ;
  • En recherchant la source, c'est-à-dire le support de publication ou le format. Qu'il s'agisse d'un blog, d'un profil Facebook, d'un format PDF ou DOC, l’approche diffère. Le nom de l’auteur, son identification claire et ses précédentes publications révèlent la pertinence ou non de la trouvaille. Sans oublier l'hébergeur et le nom du domaine qui, en principe, doivent être en adéquation avec le contenu;
  • En évaluant le contenu: le point de vue adopté est un élément important à prendre en compte. Selon qu'elle soit étayée, complète ou partielle, une information prend ou perd de l'ampleur. Dès lors, sa remise en contexte est essentielle pour une utilisation ultérieure. 
Le site abritant l'information est-il daté, mis à jour, contient-il des liens actifs et relevant de la même thématique? Ces quelques évaluations ne sont évidemment pas exhaustives.

Par ailleurs, pour obtenir certains renseignements concernant les pages web, l'installation d’applications particulières est nécessaire.

Le trouveur d’informations doit, en somme, être équipé lorsqu’il se lance dans ses investigations. Il doit maintenir un regard aiguisé et se tenir constamment informé des nouveautés  du Web 2.0.