L’utilisation des réseaux sociaux comme outil de communication est un phénomène en croissance dans les entreprises.
Certaines s’y lancent à pieds joints sans préparation; d’autres confient cette tâche à un community manager, un nouveau métier très prisé depuis près de deux ans.
Mais si les entreprises qui ont cédé à l’appel des sirènes du web social en retirent au moins un gain de popularité, tous les secteurs ne sont pas égaux devant les réseaux sociaux.
Sur Facebook, parmi les plus grandes entreprises américaines, ce sont celles liées aux produits de grande consommation, à la vente de détail ou à l’industrie automobile qui comptabilisent le plus grand nombre de fans.
La présence sur cette plateforme sert surtout à rassembler et maintenir une communauté de fans et à en faire des ambassadeurs de la marque à travers des concours et des promotions. Sur Facebook, 40% des utilisateurs suivent une marque et 70% sont situés hors USA.
Quant à Twitter, il permet surtout aux sociétés spécialisées dans le secteur high-tech ou celui du voyage de tirer leur épingle du jeu du plus grand nombre de followers.
Le site de micro-blogging permet de publier des messages informatifs et de désamorcer des attaques contre la marque. Sur Twitter, 25% des membres suivent une marque et 60% sont situés hors USA.
En ce qui concerne le réseau professionnel, LinkedIn, ce sont les établissements bancaires ou les entreprises de télécommunications qui arrivent en tête du classement des connexions. Il est surtout utilisé pour des échanges professionnels; c'est donc le caractère B2B qui prime.
Cette nouvelle catégorie d'entreprises, baptisées entreprises réseaux, qui tirent profit des services offerts par le web social, affirment constater des répercussions positives sur leurs performances.
Selon une étude réalisée par le cabinet Mc Kinsey (lire les résulats sur L’Atelier), les entreprises ayant investi de façon intensive dans le web collaboratif affirment avoir :
- gagné en rapidité d’accès à la connaissance;
- amélioré l’efficacité du marketing pour plus de la moitié d'entre elles;
- diminué les coûts de la communication pour 15 à 25% des entreprises interrogées.
Reste aux entreprises encore hésitantes à évaluer la balance entre les efforts à fournir et les profits escomptés selon leur secteur et à observer de quel côté elle penche.
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