mercredi 16 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

La veille, gage de pérennité des entreprises

Le développement du web a considérablement modifié les habitudes des internautes. Le recours à la recommandation est une tendance qui se renforce. Ces échanges d'avis devant des millions de paires d'yeux peuvent engager la réputation numérique d'une entreprise dans une chute abyssale. Ils peuvent à l'inverse, la faire monter en flèche aussi rapidement. Les forums, blogs et autres médias sociaux sont autant de supports qui laissent la parole aux consommateurs.
Selon Christian Harbulot, directeur de l'Ecole de guerre économique à Paris, "l'information est une richesse aussi importante que le pétrole". Cette information, de préférence pertinente, influence grandement la stratégie en fonction des conjectures.

C'est pourquoi les entreprises  réactives à leur environnement misent sur l'adoption d'un système de veille. Celui-ci sera performant s'il permet de détecter à temps les signes avant coureurs d'une crise ou, a contrario, de reconnaître l'information qui permettra de maintenir ou de renforcer l'avantage compétitif.

Outre les abonnements aux bases de documents ou aux services externes de revues de presse parfois onéreux et déjà obsolètes, une veille reposant sur des sources provenant du web présentent l’avantage de proposer des informations actualisées en temps réel. 

Il reste, néanmoins, à distinguer les deux formes de veille: la veille défensive et la veille offensive. La première repose sur la protection du patrimoine informationnel. L'objectif est d'éviter les fuites d'informations stratégiques à travers notamment, l'imprudence d'un stagiaire ou la publication en format PDF de documents confidentiels.

La seconde, quant à elle, regroupe les veilles concurrentielle, technologique, commerciale et juridique. Elle consiste en la surveillance de l'environnement immédiat ou plus large et des dernières innovations ou mises à jour concernant le secteur d'activité de l'entreprise.

L'essentiel, in fine, est d'utiliser la récolte des informations pertinentes issue d'une veille pour assurer à l'entreprise sa pérennité. La valeur ajoutée de la démarche passe par une touche de sérendipité.
lundi 7 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

Youseemii affinera les recherches pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne

Youseemii, le moteur francophone de mesure de la réputation numérique étoffe ses services d'un point de vue géographique. 

Dès la mi-février, le site proposera des recherches affinées pour la Belgique, la Suisse et la Grande-Bretagne, a annoncé IDV-Com, la société éditrice du moteur Youseemii suite à la publication du dernier billet publié sur ce blog et intitulé « Comment se forger une image de son identité numérique".

Connu initialement pour retracer la présence en ligne des personnes, Yoursemii permet également de passer à la loupe les informations numériques concernant les marques et les entreprises.

Les requêtes introduites livrent des résultats classés par catégories et selon les informations glanées sur les blogs, Facebook, Twitter, journaux en ligne, Google (y compris une comparaison entre Google et Bing), etc.

Compte tenu du fait que les internautes contribuent à la notoriété d’une entreprise ou d’une marque à travers les différents contenus qu’ils génèrent sur les réseaux sociaux, leur avis influe dès lors  sur le baromètre de mesure de la réputation numérique d’une entreprise.

Sur Youseemii, la vérification de la réputation présente la synthèse des empreintes numériques sous différentes formes..

D’une part, le duo compare permet de comparer simultanément des recherches.

D’autre part, le site f
ournit un score de visibilité aussi bien global que par rubrique et par source. 

Le site permet, en outre, de conserver en souvenir la synthèse de sa réputation numérique grâce à la conversion des résultats en pdf.


jeudi 3 février 2011 | By: Nevert Degirmenci

Comment se forger une image de son identité numérique

"A l'avenir, chacun aura droit à quinze minutes de célébrité mondiale", avait déclaré Andy Warhol en 1968. Après la télévision, le web et ses réseaux sociaux sont devenus le théâtre d'une gloire éphémère ou d'une honte, elle, beaucoup moins éphémère.

Le droit à l'oubli numérique reste un concept défendu mais difficilement applicable. L'identité numérique et, par extension, la réputation numérique nécessitent donc une attention particulière.

Qu'il s'agisse de celles d'une personne ou d'une entreprise, plutôt que de laisser son reflet numérique miroiter librement sur le web, mieux vaut en être l'artisan et le maître. Dès lors, avant de se lancer à l'assaut des réseaux sociaux dans une optique professionnelle, il est conseillé de vérifier les liens associés à son nom.

Plusieurs sites permettent de se figurer les différentes facettes de soi disséminées sur le web; en voici une sélection:
  • 123people  moteur de recherche de personnes. Il est néanmoins possible de supprimer les données récoltées par ce site (cfr Webastuces);
  • Spokeo est un site qui retrace toutes les activités des internautes sur un grand nombre de médias sociaux à partir de la seule adresse e-mail;
  • Webmii: est un moteur de recherche de personnes avec la particularité de livrer un coefficient de présence sur Internet;
  • Zoominfo : est un moteur de recherche sur les personnes et les sociétés. Les informations recueillies proviennent de multiples sources mais elles concernent essentiellement les Etats-Unis;
  • Youseemii est un moteur de recherche de personnes en français qui permet de tester la présence en ligne;
  • pipl permet de ratisser large sur l'ensemble du web;
  • Snitch Name permet des recherches en anglais à partir des noms et prénoms dans plusieurs réseaux sociaux;
  • Pipl permet de ratisser large sur l'ensemble du web pour dénicher des empreintes de soi;
Et ce dernier qui permet d'évaluer la réputation numérique d'une entreprise:
  • Pick a news est un moteur de veille puisant ses informations dans la presse écrite, audiovisuelle et Internet
Cet échantillon volontairement sélectif (avec pléonasme tout aussi délibéré) contient les sites les plus couramment utilisés pour sonder son image.

Et lorsque le résultat de la recherche révèle une réputation peu flatteuse, faire vœu de renoncement numérique pour l'éternité ou,  pire, songer au suicide virtuel est peut-être exagéré.

En effet, il reste l'option suivante: construire une présence maîtrisée et assumée sur les médias sociaux principaux (au hasard: LinkedIn, Twitter, Viadeo ou Facebook) et y présenter une image soignée, un profil fidèle à la réalité. Le référencement naturel dans les moteurs de recherche, très favorable aux réseaux sociaux pré-cités, enfouissent les "casseroles" parmi les derniers résultats. Il faut néanmoins s'armer de patience.

Et comme en guise de récompense, une bonne visibilité numérique offre des possibilités d'élargir son réseau professionnel ou amical, permet des rencontres qui n'auraient jamais eu lieu dans la "vraie vie", ...

En conclusion, sur le web: mieux vaut se prémunir (d'une identité maîtrisée) que souffrir (d'une image écornée).